Conor, un jeune britannique, a beaucoup de problèmes : sa mère (
Felicity Jones) souffre d'un cancer, sa grand-mère (
Sigourney Weaver) est tyrannique et maniaque, son père est parti fonder une nouvelle famille aux États-Unis, et à l'école, il est brutalisé par ses camarades de classe. Et pire encore : chaque nuit, ou presque, il fait le même cauchemar terrible. Heureusement, tel un
Ent du
Seigneur des anneaux, l'if millénaire du cimetière voisin va s'éveiller, et parler à
Conor. Il lui explique qu'il va revenir le voir trois soirs, pour lui raconter trois histoires. Enfin, ce sera à
Conor de lui en raconter une quatrième.
Évidemment, ces histoires seront des contes qui permettront à
Conor de résoudre ses problèmes, ou du moins, d'y faire face.
Esthétiquement, le film est très beau. Les passages contés sont dans un style proche de l'aquarelle qui n'est pas sans rappeler les films de
Michel Ocelot, ou certains films du studio Ghibli comme
Mes voisins les Yamada ou
Le conte de la princesse Kaguya. Les acteurs sont également très bons, en particulier
Felicity Jones qui livre une performance poignante. Le scénario quant à lui est relativement léger, mais il fait le boulot.
Le point négatif du film est finalement
Lewis MacDougall, qui interprète
Conor. Il n'est pas très bon dans ce rôle, et surtout, il a une tête à claque assez insupportable. On a presque envie de se joindre à ses camarades de classe pour le frapper.
Pour autant, Quelques minutes après minuit reste un joli film, très poétique.
À noter que la VF est de bonne qualité, malgré la présence regrettée de
Tania Torrens sur
Sigourney Weaver…
Note :
7 / 10